En 1974, à ma sortie de l’École de Psychologues Praticiens, je commence « par hasard » ma vie professionnelle dans le secteur de la formation pour les adultes. J’y apprends le métier sur le terrain, dans un climat de confiance soutenue.

Ce hasard me convient si bien qu’il devient mon choix quotidien.

Au milieu des années 80, je découvre l’Analyse Transactionnelle avec/grâce à, entre autres, Christine Chevalier, Annie Rapp, Rémy Filliozat. La pertinence des concepts exprimés de façon simple me permet de me repérer dans mon imbroglio familial et personnel.

Je l’utilise ensuite dans des formations, par exemple à la gestion des conflits ou la capacité à mener des groupes. J’y fais encore référence aujourd’hui pour l’analyse et la compréhension des conflits intérieurs.

Béatrice Bailly m’initie à la connaissance des facettes de personnalité, développées par Taibi Kahler sous le terme de Process Communication. Je m’en sers toujours dans l’analyse des besoins et des dysfonctionnements en situation de stress.

Les années 80 sont aussi celles de la naissance de mes trois enfants, d’une tranche de vie dans une province rurale où je découvre le monde des agriculteurs,et du début d’accompagnements de chômeurs dans leur recherche d’emploi.

Cette orientation se confirme autour de 90, sous forme de Bilans de Compétences, en particulier avec des militaires qui se préparent à quitter l’Armée.

En 1995, un nouveau « hasard » me fait entrer en contact avec le monde des futurs retraités : je rejoins l’équipe de l’INRAC, Institut National pour la Retraite Active, émanation du journal Notre Temps, précurseur dans ce secteur puisqu’il propose des séminaires de préparation à la retraite depuis 1972.

En 2002, je reprends une année d’études à l’Ecole de Psychologues Praticiens, pour actualiser mes connaissances et mon diplôme.

Le DESS de Psychologie clinique infléchit progressivement ma pratique professionnelle vers des accompagnements individuels de plus en plus thérapeutiques.

J’enrichis ma formation dans des directions diverses, en lien avec mon propre cheminement thérapeutique :

• la Psychophanie avec Denise Sénéca et Philippe Sieca ou CPA, Communication Profonde Accompagnée etles Constellations systémiques avec Martine Garcin ou  Constellations familiales avec Chantal Piganeau l’EFT, technique de gestion des émotions, avec l’équipe de l’IFPEC, Jean-Michel Gurret, Carine Barco et la spécialisation en MATRIX avec Marion Blique,
• la Psychogénéalogie,
• la Psychanalyse dans des perspectives larges et polyculturelles, marquées par Freud, Jung, M.Klein, Winnicott avec Leslie de Galbert puisBerta Vega Fernadez,
• les séminaires expérientiels du Chemin du Soi  et du Mandala avec Elizabeth Leblancet Pierre Corretde Savoir Psy

Parallèlement, l’écriture m’ouvre à un autre monde intérieur.

Je participe à des ateliers, chez Elisabeth Bing, puis Françoise Neveu,  j’y découvre un plaisir insoupçonné, toujours présent, et un exutoire.

J’y vois l’intérêt thérapeutique potentiel et, mue par l’envie de proposer des ateliers plus centrés sur la personne que sur la qualité littéraire, comme chez Aleph par exemple, je suis la formation d’art-thérapeute chez Asphodèle avec Claude Sternis.

C’est dans cette perspective que je monte le premier Cercle de Plumes avec un groupe de chercheurs d’emploi  membres de l’association Dynamicadres, dans le but de mobiliser les ressources créatives de chacun en groupe afin de soutenir les motivations individuelles.

D’une écriture à l’autre…

En 2008, les éditions Ellipses créent une nouvelle collection, « Déclic’psy », des regards de psys sur notre société, et me proposent d’y participer.

En 2009 paraît : La retraite ? Pas si simple ! Comment passer le cap

Un phénomène de société, tellement répandu qu’il est souvent banalisé, mais aussi un événement individuel pas toujours facile à vivre.

C’est dans cette optique que je propose des formations et des accompagnements à ceux qui veulent approfondir la réflexion, afin que l’échéance socioprofessionnelle serve de « passage », d’initiation vers de nouvelles modalités de vie, vers un accomplissement personnel renouvelé.

Je souhaite également élargir la réflexion sur les dernières années de la vie professionnelle des seniors et les aménagements à y apporter.

En 2011, à mon tour j'atteins mes 60 ans et le nombre de trimestres requis pour  prétendre à la retraite, la « liquider », comme il est dit. Termes ravageurs... Heureusement je me souviens qu’en Espagne, la retraite porte le nom prometteur de « jubilacion » !

J'ai donc vécu moi aussi ce passage. J’expérimente à mon tour que, derrière la formalité administrative, l'identité est affectée.

Histoire de bien l’intégrer, mon corps m’a forcée au retrait, par le biais d’une hépatite A rapportée d’Ouzbékistan. Je me suis retrouvée pour la première fois de ma vie en arrêt de travail de longue durée à l’heure de la retraite…

Depuis, je poursuis mon activité sous un autre statut. 

En 2017, mon livre est complété et réédité : La retraite en clair, comment passer le cap